L'italien Ricardo Ricco, suspendu deux ans en raison d'un contrôle positif à la CERA sur le dernier Tour de France, a déposé un appel devant le TAS, lundi. Le "Cobra" réclame des circonstances atténuantes et réclame une réduction de sa suspension. Réponse dans quatre mois au plus tard.
L'Italien Ricardo Ricco, suspendu deux ans en raison d'un contrôle positif à la CERA (une EPO retard) sur le dernier Tour de France, a déposé un appel devant le Tribunal arbitral du sport a annoncé le TAS lundi. Ricco conteste le fait que le Comité olympique italien (CONI), qui l'a sanctionné le 2 octobre dernier, n'ait pas considéré comme circonstances atténuantes ses aveux et sa collaboration avec les instances disciplinaires et réclame une réduction de sa suspension. Le TAS, conformément à ses propres règles, a quatre mois pour statuer sur le cas.
Ricco a été suspendu par le CONI jusqu'au 30 juillet 2010: il a respectivement écopé de 18 mois pour son contrôle positif et de six mois supplémentaires pour avoir eu des contacts avec le docteur Carlo Santuccione, soupçonné de pratiques dopantes à l'origine de l'enquête "Oil for drugs". Le CONI a seulement retenu les circonstances atténuantes pour la première infraction.
Ricco, 24 ans, a été contrôlé positif le 8 juillet à la CERA, une EPO retard qui n'avait jamais été détectée jusqu'alors. Licencié lors de la révélation de son contrôle, le 18 juillet, par son équipe (Saunier Duval), Ricco avait d'abord nié les faits avant de les reconnaître le 30 juillet devant le parquet antidopage du CONI.